3 armónicas, 2 bicis, 1 violín.. ACCION!!!

"Me voy con la música a otra parte"
expression espagnole qui veut dire "Je pars".
Quand le public arrêtait d'applaudire les musiciens...

lunes, 2 de noviembre de 2009

Ipiales, Pasto, Mocoa, San Agustín

Putumayo

Ipiales es la primera ciudad colombiana, justo al lado de la frontera.
Y empezamos a jugar buscando las diferencias
Explosión de gente y color...
en cuanto te aproximas unos metros a un negocio se escucha " a la orden, a la orden.."

Desde que estamos en COlombia estamos conociendo muchas familias. Un poco por economía y buscar la seguridad ( tantas advertencias hacen mella) cuando se acerca la noche nos acercamos a una casa y pedimos permiso para poner la tienda junto a ella. Es fantástico. Nos cuentan sus historias en general acompañadas de un "tinto", que no es vino sino como le llaman aqui al café con agua de panela (caña de azúcar sólida)
De esta manera hemos podido comprobar lo amabilísimos que son. De gringos nada. No te piden nada, es más te ofrecen todo lo que pueden, aunque casi no tengan. A COlombia ya no le quita la fama nadie, pero nunca habíamos visto gente tan agradable. Cuando pedaleamos siempre nos sonríen o nos paran y preguntan y nos desean suerte y coraje..sin preguntarnos ni de dónde venimos.


Ipiales est la première ville colombienne, juste a coté de la frontière...
Et on commence à s’amuser à chercher les contrastes - Explosion de gens et de couleurs…
Et des qu'on s’approche de quelques mètres d’un commerce on peut entendre "a vos ordres, a vos ordres!"

On fait la connaisse de beaucoup de familles depuis que nous sommes en Colombie. Un peu pour économiser et aussi pour chercher de la sécurité (tant d’avertissements nous ont marqués)- quand la nuit approche, nous nous rapprochons d’une maison et demandons si nous pouvons mettre notre tente à coté. C’est fantastique. Ils nous racontent des histoires, en général accompagnées d’un ‘tinto’, ce qui n’est pas un vin mais, comme ils l’appellent ici, le café avec de l’eau de ‘panela’ (canne a sucre solide).

De cette manière nous avons pu constater à quel point ils sont aimables. Ils ne nous traitent pas du tout comme des ‘gringos’ (touristes). Ils ne te demandent rien, au contraire, ils t’offrent tout ce qu’ils peuvent alors qu’ils n’ont presque rien. On ne peut pas enlever à la Colombie sa réputation, mais jamais nous avions vu des gens si agréables. Quand nous pédalons ils nous sourient tout le temps ou nous arrêtent pour nous souhaiter bonne chance et bon courage… sans même nous demander d’ou l'on vient.

Departamento de Nariño, tras salir de Ipiales
Départements de Nariño, après la sortie d’Ipiales.


En casa de José y Esperanza
Laguna de la Cocha, al fondo
Descansamos un par de días en Pasto, capital del departamento. Nos espera una ruta un poco difícil y sin asfalto. De los 2500 a los 600 de Mocoa, pero atravesando una zona montañosa.
Au fond, la Laguna de la Cocha
On se repose quelques jours à Pasto, capitale du département. Une route difficile et sans goudron nous attend. De 2500m aux 600m d’altitude de Mocoa, mais en traversant une zone montagneuse.


Entrando en el departamento del Putumayo
El camino está "destapado", como dicen aqui. De tierra.

Arrivée dans le département du Putumayo.
Le chemin est ‘découvert’ comme ils disent ici. Chemin en terre.

Unos Kms antes de Sibundoy, en casa del lechero.
La guerrilla ya no está por estos lares desde hace unos años. Aunque los peores eran los "paracos". Desde que Uribe les paga por no hacer nada no molestan...nos dice.
Quelques km avant Sibundoy, dans la maison du laitier.
La guerilla n’est plus présente dans ces foyers depuis déjà quelques années. Bien que les pires soient les ‘paracos’. Ils nous expliquent que depuis qu’Uribe les payent pour ne rien faire ils n’embêtent plus personnes.
Almuerzo, rico como en Ecuador, sólo un pelín más caro.
Déjeuner bien riche, comme en Equateur, seulement un chouia plus cher.


Las montañas cubiertas de vegetación espesa se extienden sin fin. En algunos puntos estratégicos hay pequeños grupos del ejército, bien armados y de camuflaje..cada 50 Km o así..pero están más que nada aburridos.Muy poca gente pasa por alli. Así que nos paran sólo para hablar un rato y que les contemos. Al cabo de unos cuantos encuentros estamos hartos..Hablamos lo mínimo y para cortar les preguntamos cuestiones sobre la ruta, los Kms que quedan hasta el pueblo..etc . Los intimidamos porque no saben qué responder y nos dejan tranquilos.
Les montagnes couvertes de végétation dense s’étendent sans fin. Dans quelques points stratégiques il y a de petits groupes de l’armée, bien armés et vêtus de camouflage... environ tous les 50 km… mais ils s’ennuient plus que personne. Peu de gens passent par ici. Alors ils nous arrêtent pour parler un moment et pour qu’on leur raconte notre histoire. Apres pas mal de rencontres on en a marre... on dit le minimum et pour écourter on les questionne sur la route, les Kms restant jusqu’au village ..etc. Cela les intimide car ils ne savent pas quoi répondre et ils nous laissent tranquilles.





AL lado del restaurante, 3 Km antes de comenzar la bajada, una noche de lluvia.
A coté du restaurant, 3 km avant de commencer la descente, une nuit de pluie.





8000 KM. Al fondo el Bajo Putumayo, puerta de entrada a la Amazonía Colombiana (tranquila familia, que nos desviamos para otro departamento...)


Au fond, le Bajo Putumayo, porte d’entrée de l’Amazonie colombienne



En Mocoa también descansamos un día. Hace muchísimo calor y se hace penoso, aunque la ruta ya sí está "tapada". NOs toca subir de nuevo hasta 1700.

Nous reposons un jour aussi à Mocoa. Il fait très très chaud et ça devient difficile, bien que la route soit maintenant "couverte". Il nous faut monter de nouveau à 1700m.

San Juan, un caserío con 2 restaurantes, a mitad de camino entre Mocoa y San Agustín

Entramos al Departamento del Huila, acercándonos a San Agustín. El clima es más agradable y los pueblitos son mignones. Un último atajo de apenas 10 Km por un camino de tierra atravesando plantaciones de bambú y plataneras es lo que más nos gusta. Son ese tipo de caminos trazados por las mulas, donde subir y bajar tiene sentido..(nada que ver con los ideados por los ingenieros en Ecuador!)
San Juan, une ferme avec 2 restaurants, a la moitié du chemin entre Mocoa et San Agustin.

On entre dans le département de la Huila, en nous approchant de San Agustin. Le climat est plus agréable et les villages sont mignons. Un dernier raccourci d’à peine 10 km par un chemin de terre traversant des plantations de bambou et de bananiers est ce qui nous plait le plus. Ce sont ce type de chemin tracés par les mules, ou monter et descendre a du sens… (rien a voir avec ceux conçus par les ingénieurs en Equateur!).



Se utiliza mucho el bambú o "guadua", tanto para estructuras como para cerramientos, combinando con tierra.
Le bambou ou « guadua » s’utilise beaucoup, tant pour les structures que pour l’enveloppe extérieure en le combinant avec de la terre.

SAN AGUSTIN, 1700 msnm, departamento del Huila

Es turístico aunque no lo parece. Guarda el sabor auténtico y se mezcla bien con el enorme número de alemanes y franceses que se han instalado alli.
Es también capital arqueológica. Fue habitada por distintos pueblos escultores de piedras desde hace más de 3000 años.
C’est touristique bien que ça n’en est pas l’air. La ville garde une saveur authentique et se mélange bien avec le grand nombre d’allemands et de français qui se sont installés ici. C’est aussi une capitale archéologique. Elle a été habitée par différents peuples sculpteurs de pierre depuis plus de 3000 ans.

Moralla frita, con frijoles, arrocito y patacón, jugo y sancocho de primero.


Igel , Paola y Rambo, en la Casa de Ciclistas
Alemanes. Se casaron y después de 8 años siguen de luna de miel recorriendo el mundo en bicicleta. Como les encantó COlombia se compraron un perro colombiano viajero,una finca y están agrandándola y plantando árboles, huerto, café..
Cada ciclista que pasa planta un árbol. Ya llevan casi 50.

Igel, Paola et Rambo, dans la Maison de cyclistes allemands. Apres 8 ans de mariage ils continuent leur lune de miel en parcourant le monde à vélo. Comme ils ont adoré la Colombie, ils se sont acheté un chien voyageur colombien, une propriété et ils sont en train d’agrandir la maison et plantent des arbres, cultivent des potagers, du café..
Chaque cycliste qui passe plante un arbre. Ils en ont déjà presque 50.
http://www.grenzenlos.ath.cx/?Casa_de_Ciclistas

Plantando un árbol en la finca, con Teo. La semilla procede de su viaje por las Guayanas.


Café de COlombia, el mejor del mundo.

Parque Arqueológico


Chakira, petroglifos en lo alto del profundo cañón del río Magdalena



Aqui son los hombres los folcklóricos: sombrero, botas de goma y en el cinto un gran machete.

Las chivas, buses artesanales con gran colorido. También vimos algunas en Ecuador

La mayoría de los agustineños se desplazan en carro con caballo. El lunes de mercado, lo amarran en la puerta para tomar cerveza en los bares, donde abundan músicos guitarreros y cantantes.

La plupart des « agustinins » (agustineños) se déplacent en charriot tiré par un cheval. Les lundis de marché, ils l’attache à la porte pour aller prendre une bière au bar où les musiciens guitaristes et chanteurs abondent.




Después de 5 días salimos en dirección a POpayán! Al Cauca.
Apres 5 jours, on sort en direction de Popayán ! Dans le Cauca.
Traduction Française de Lucile Diot

4 comentarios:

Anónimo dijo...

Hola hermanita ya tengo internet en ceuta asi que podre contactar y seguir vuestro periplo mas facilmente. Yo estoy muy bien y me alegra saber que buscais lugares seguros y sois bien tratados..las fotos increibles como siempre.y aunque digas mignones en vez de bellos se te perdona!!! un besazo aventureros!!!!

Armelle et Gé dijo...

Salut! Un petit bonjour de 2 inconnus qui ont entendu parler de vous. La semaine avant d'arriver à Trujillo, quasi chaque jour on nous disait "il y a quelques jours, un français et une espagnole sont passés ici" et quand on est arrivés chez Lucho, on a vu que vous étiez partis le matin même. Alors on a relevé votre blog sur le cahier et on y jette un coup d'oeil... excellent. Il se trouve qu'on est arrivés à Popayan hier soir et on voit que vous êtes aussi dans le coin. Qui sait, nos routes se croiseront peut-être. Désolés pour vos harmonicas, pour le son... nous c'est notre ukulele qui a rendu l'âme mais par chance, rien d'autre n'a disparu. On touche du bois.
On vous laisse notre mail gecombe@yahoo.fr et notre site www.asieendanseuse.com
Ciao! Bonne route!

Anónimo dijo...

Hola felicitaciones por lo del recorrido y los halagos a mi país Colombia, excelente las fotografias pero me quede en la imagen de Granada, una ciudad que me encanta, espero tener noticias de su nuev periplo y hacia que regiones olé y una frasecilla estan proeparados para hacer la vuelta a españa y a francia juntas, despues de pasar los Andes nada les queda grande.

un abrazo

Unknown dijo...

Amé su blog. Muchas gracias! !!! Buena ruta♡