3 armónicas, 2 bicis, 1 violín.. ACCION!!!

"Me voy con la música a otra parte"
expression espagnole qui veut dire "Je pars".
Quand le public arrêtait d'applaudire les musiciens...

martes, 7 de julio de 2009

Il ritorno delle montagne

Nos despedimos del Lago y saludamos con impaciencia las cumbres nevadas. Atrás queda la totora. Vuelve la hierba autóctona de las alturas, amarilla en esta época invernal.. PUna


Lo que más ternura me da son los encuentros con los otros ciclistas autóctonos, en su mayoría ancianos. Pedalean despacito con las rodillas hacia afuera y al cruzarte elevan un brazo hasta la cabeza y se quedan así un rato sonriendo.



Los paros que se suceden en el país dejan las carreteras solitarias y libres de humos.


Santa Rosa.
Se nos vino la noche encima , así que preguntamos en un casa si podíamos poner la tienda, pero la anciana sólo hablaba quechua..
(Por ahora sólo sabemos decir una especie de ça va =ayígancho). El vecino sí nos entiende.

José, en Kununurama Bajo.83 años, vive sólo y cada día se levanta a las 4 de la mañana para encender el fuego con paja , mantenerlo con los excrementos de sus vacas y cocinar!
Desayunamos juntos, le tocamos unas valses y está pensando en comprarse un violín.




Abra La Raya 4338 m, límite entre la región de Puno y Cusco.
Descendemos de altura y ahora sí vuelve la vegetación y numerosos cultivos.. Es la época de recolección y en familia separan el trigo de la paja gracias al viento. Si son grandes cantidades se ayudan de caballos o reses que realizan círculos sobre los montones. Lástima que todo fuera cuesta abajo, sol de frente y brisa fresca..como para pararse..no hay fotos!
También son magníficos los canales que traen el agua desde las altas cumbres, muchas veces a varias decenas de kilómetros.

Hemos hecho grandes avances digestivos y volvemos a la fruta.

Raqchi, un precioso pueblo de origen inca, con excelentes terrazas de cultivo y un templo en ruinas muy particular con columnas cilíndricas y 4 naves, de hasta 15 m de altura.


Ah! Desde la entrada en Perú este es el vehículo rural estrella..
Y seguimos bajando.
et voilà CUZCO.....

Version Francaise :

Nous laissons le lac, les roseaux, le vent glacial de Puno pour rejoindre avec impatience les montagnes blanches. L’herbe autochtone jaune d’altitude revient, c’est la puna. La route est presque plate. Nous campons quand la nuit arrive éloigné de la route. Au Quatrième jours la nuit est proche et nous somme dans un plateau un peut marécageux, des maisons dispersés. Pas moyens de trouver notre emplacement propice isolé. On frappe à la porte d’une maison pour trouver refuge. Une vieille femme nous répond en quechua. Elle ne parle pas un mot espagnol mais Ana comprend que le voisin parle espagnol.
José, âgés de 83 ans vie seul et chaque jour il se lève à 4 heures de matin, allume son feu avec les bouses sèches de sa vache pour cuisiner. Nous plantons la tente dans sa propriété entre quatre vieux murs en terre. Au petit dej il nous raconte qu’il a apprit l’espagnol dans une usine de sucre à Arequipa mais qu’il le parle mal. Après lui avoir joué deux airs de musique il pense s’acheter un violon.


Apres le Col de la raya 4338 m, le paysage devient plus vert, les villages plus nombreux. C’est l’époque de la récolte du blé. On les voit travailler avec les chevaux, au bâtons ou a l’aide du vent pour séparer la graine de l’herbe.
Sur le bord de la route deux campesinos curieux nous abordent. On discute de la France et de l’Espagne et d’autre généralités et ils nous parlent avec beaucoup d’émotions du Pérou et du gouvernement. Ils en ont assez des promesses… « nous avons pas changé de mode de vie depuis des siècles ». Ils sont très conscients du décalage entre les citadins et eux. Aujourd’hui une entreprise Chilienne va construire un barrage électrique dans la vallée. Ils ont peur pour leurs terres, pour l’eau, et savent qu’ils ne gagneront rien.

Pour en savoir plus sur le conflit en Amazonie voir ce site (merci Jesus):
http://www.indymedia.org/

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