Version Francaise :
Nous laissons le lac, les roseaux, le vent glacial de Puno pour rejoindre avec impatience les montagnes blanches. L’herbe autochtone jaune d’altitude revient, c’est la puna. La route est presque plate. Nous campons quand la nuit arrive éloigné de la route. Au Quatrième jours la nuit est proche et nous somme dans un plateau un peut marécageux, des maisons dispersés. Pas moyens de trouver notre emplacement propice isolé. On frappe à la porte d’une maison pour trouver refuge. Une vieille femme nous répond en quechua. Elle ne parle pas un mot espagnol mais Ana comprend que le voisin parle espagnol.
José, âgés de 83 ans vie seul et chaque jour il se lève à 4 heures de matin, allume son feu avec les bouses sèches de sa vache pour cuisiner. Nous plantons la tente dans sa propriété entre quatre vieux murs en terre. Au petit dej il nous raconte qu’il a apprit l’espagnol dans une usine de sucre à Arequipa mais qu’il le parle mal. Après lui avoir joué deux airs de musique il pense s’acheter un violon.
Apres le Col de la raya 4338 m, le paysage devient plus vert, les villages plus nombreux. C’est l’époque de la récolte du blé. On les voit travailler avec les chevaux, au bâtons ou a l’aide du vent pour séparer la graine de l’herbe.
Sur le bord de la route deux campesinos curieux nous abordent. On discute de la France et de l’Espagne et d’autre généralités et ils nous parlent avec beaucoup d’émotions du Pérou et du gouvernement. Ils en ont assez des promesses… « nous avons pas changé de mode de vie depuis des siècles ». Ils sont très conscients du décalage entre les citadins et eux. Aujourd’hui une entreprise Chilienne va construire un barrage électrique dans la vallée. Ils ont peur pour leurs terres, pour l’eau, et savent qu’ils ne gagneront rien.
Pour en savoir plus sur le conflit en Amazonie voir ce site (merci Jesus): http://www.indymedia.org/
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