Es una ciudad en la que en seguida te sientes como en casa. Al menos yo, porque me recuerda Andalucía a pesar de sus calles ortogonales. Es toda blanca y la temperatura a sus 2700m de altitud nos parece una delicia. Sol que calienta, sin quemar. Además hierve de actividad cultural, sobretodo ahora porque el 25 de mayo se celebra el Bicentenario del primer grito libertario en América Latina que fue aqui. Nos hemos chupado conciertos, conferencias (el "Quitacapas") , cine ( boliviano "Cuestión de fe", muy buena y " Los Tarantos" española con la Amaya..) y nos hemos sociabilizado como nunca! Jonas et Isabelle (suizo y québecoise) y la gran pareja ciclista brasileña (Fabio y Paloma, en http://www.diariosdeumabicicleta.blogspot.com/)
En fin, se puede decir que le falta el carácter de Potosí, ( también su lío de microbuses y contaminación!!) pero tiene algo. Es por ahora la única ciudad en la que nos hemos dicho que podríamos vivir muy bien. Además a pesar de las revueltas racistas de años anteriores hemos visto mucha vidilla indígena. También empezamos a ver y oír los NO a Evo.
En la ruta Potosí- Sucre..las casas siguen siendo de adobe pero con cubierta de teja.
Imágenes del Mercado Principal de Sucre.
Estando en Sucre decidimos cambiar aún más de paisaje y bajar al subtrópico de la ciudad más grande de Bolivia, a 400 msnm. Pues todo bajada no?jejej.. Nos hemos tragado cuestas arriba-abajo de polvorientos caminos. Durísimo. 9 días en total, pero interesantes descubrimientos.
En Aiquile, (famosa por el seismo que la desoló en el 98) tomamos un "atajo" de 200 Km por Saipina. En el mapa indica ruta secundaria así que nos esperábamos tierra pero no lo que encontramos. El índice de polvo en nuestros pulmones aumentó un 100% en esos 4 días (culpa de los coches y camiones que cruzábamos). Pendientes enormes pues había que atravesar numerosos valles , o sea subida muy dura y bajada muy despacio por el mal estado. Un viajero motorista de Buenos Aires que acabamos de recruzar en Santa Cruz nos dice que allí se cargó su moto. Y camiones anclados en la arena vimos unos cuantos.. Famosas son las carreteras de Bolivia..
Subida a " El Fuerte", a 9 Km de Samaipata.1900m. La piedra tallada más grande de América, monumento arqueológico, habitada por aborígenes amazónicos, incas y españoles.
Santa Cruz de la Sierra se extiende mucho porque es muy poco densa, contrariamente a lo que esperábamos ( son poco más de un millón y medio de habitantes, aunque hace 30 años eran sólo 300.000. Petróleo-inmigración). Principal bastión antiEvo, lucha por la independencia.
Primer anillo. Un lugar apacible para traerse su silla y leer su periódico.
Version Francaise : De SUCRE...poussière...à SANTA CRUZ
Comme depuis le début du voyage nous n’avons pas de trajet fixé nous décidons de changer de paysage, d’altitude, pour aller à Santa Cruz de la Sierra la ville la plus grande de Bolivie. Chouette on passe de 2700 m à 400 m que de la descente. Et non… Sur cette route qui relie la plus grande ville du pays à la capitale, ça monte et descend sans arrêt mais en plus 30 km après Sucre elle se transforme en chemin de poussière. On luttera 9 jours pour arriver à destination avec les poumons remplis de poussières, une bonne couche d’anti moustiques de crème solaire et de terre sur les corps. Mais ça valais vraiment le coup de pédale.
Sur les panneaux ou proche des villages on voit écrit « NO a Evo Morales ». Les premiers qu’on avait vus étaient justes avant Sucre. Avant on voyait toujours « SI a Evo ».
Sur la route nous ferons 2 rencontres qui montrent bien que les opinions et les mentalités changent.
La rencontre d’un indien à Chuqui Chuqui nous confirme que les habitants ici sont hostile au gouvernement actuel. Sans entendre d’argumentation claire il prendra plaisir à nous parler de politique.
Et la rencontre de L’ingénieur chargé de la construction du pont de Puente Arce :
Nous mangeons sur la table voisine, la seule restante du comedor. Très sympathique il nous invite à boire de l’eau avec de la cannelle et nous suggère un itinéraire pour le voyage. Très vite la conversation change de ton. Le discourt deviens xénophobe et raciste comme : « je suis un mélange de boliviens et d’espagnoles, mais pas d’indiens »…« ils agissent avec fureurs, violence, ils volent…» « Pire depuis qu’ils sont au pouvoir ils ne respectent plus personnes »… « J’espère qu’il tombera (Evo)… mort ». Il fini en regardant autour dans le comedor rempli d’indiens qui travaillent sur le chantier pour lui.
Juste après Chuqui Chuqui nous célébrons nos 4000 km et le Lundi 18 nos 4 mois de voyages.
A Aiquile nous prenons un raccourci de 200 km vers Saipina. La carte indiquait route secondaire alors on s’attendait à de la terre mais pas à ce qu’on a trouvé.
Le taux de poussière dans nos poumons a augmenté de 100% dans ces 4 jours. La faute aux voitures et camions qui nous dépassent. Pentes super fortes, même les camions ont du mal. On en a croisé plusieurs coincés dans les montées. Un motard de Buenos Aires a également cassé sa moto. Sous le sable et la poussière c’est rempli de roches, on profite même pas des décentes, on roule au ralentit.
25 km après Saipina la route recommence, le goudron, le bonheur.
On sort des montagnes, le paysage change, il devient plus vert, humide, tropical. Les maisons sont toutes revêtues de tuiles, et on voie souvent un grand porche d’entrée avec des colonnes.
Santa Cruz : Contrairement à ce qu’on pensait cette ville n’est pas dense (aujourd’hui un peu plus d’un million et demi d’habitants, il y a 30 ans seulement 300 000 hab). Ici ils sont contre Evo et pour l’Independence, impossible de ne pas le remarquer. Le deuxième jours sur la place centrale on assiste a une manif…
Les édifices ont deux étages maximum, dans le centre le style est colonial, mais on trouve peu de lieux soignés. Rien de spécial en particulier.
Proche de l’hostel il y a le marché. On ne fait pas de grande découverte mais on y achète des fruits bon et pas chère : Papaya, yuca, bananes, mandarines…
Je me suis acheté un autre harmonica et Ana une autre carte mémoire pour les photos. On a hâte de voir la jungle, il n’y a pas grand-chose à faire ici.